Les animaux sauvages
Notre volonté de préserver la biodiversité dans notre camping consiste en grande partie à permettre aux animaux sauvages d’y trouver refuge, notamment aux oiseaux.
Pour cela, le camping est très arboré, les haies y sont hautes et touffues. Plusieurs nichoirs sont disséminés ici ou là aux 4 coins du camping. Lors des périodes sèches, la baignade naturelle et sa zone de filtration permettent aux oiseaux et aux abeilles de s’y abreuver.
Le camping jouxte des bois et ne doit pas faire barrière entre les différents espaces de nature qui nous entourent. Aujourd’hui c’est plutôt un lieu de passage qui nous permet d’observer, le plus souvent par l’intermédiaire d’un «piège photographique », toutes sortent d’animaux. Certains sont simplement de passage alors que d’autres, comme les blaireaux, y voient un sympathique terrain dont les bordures de chemins semblent regorger de bonnes choses.
Enfin, les prairies herbeuses offrent une diversité par rapport aux bois et aux champs cultivés avec des fleurs, des herbes et donc d’autres insectes. Les champs bien dégagés sont un terrain de chasse favorable pour les rapaces. Les talus fournis et les ronciers sont, à l’inverse, de précieuses cachettes pour les petits mammifères. Nous laissons également quelques amoncellement de branches pouvant servir aussi bien les insectes que les hérissons alors que la mare de notre voisine hébergera les amphibiens quand ils ne viennent pas faire quelques brasses discrètes dans notre piscine, ce qui n’est pas vraiment souhaitable.
C’est cette diversité qui permet à de nombreux animaux de venir faire escale chez nous. Même s’il n’est pas toujours facile de les voir, ils laissent pourtant des indices de leur passage. Certains se font entendre, comme les oiseaux, les batraciens ou les chevreuils ; d’autres laissent des traces au sol comme les blaireaux, les sangliers ou encore les chevreuils ; mais les indices sont parfois plus surprenants comme les régurgitations de certains rapaces (pelotes) que nous avons pu ramasser, ou plus triste comme les canards laissés morts par la renarde. Le piège photographique reste un excellent moyen de découvrir ce qui se passe chez nous lorsqu’il fait nuit ou que nous ne sommes pas là.